
Vivre ses rêves, sortir des sentiers battus en traçant sa propre voix. Gagner sa vie grâce à un métier-passion ou carrément inventer une nouvelle manière de se faire un revenu. Être exigeant et ambitieux n’est ni inné, ni une chance : c’est un choix. Un choix qui doit se répercuter jusque dans vos propositions d’embauche. Ne pas tout accepter pour mieux se retrouver : du rêve à la réalité.
Le poids du travail
1 607. Mille six cent sept. Retenez bien ce nombre. C’est la moyenne d’heures travaillées par un individu.
Au cours de sa vie entière ? Non. En une année seulement, et à raison de 35 heures par semaine.
Autrement dit, mieux vaut apprécier son travail. D’autant, qu’il vous faudra travailler 40 ans à ce rythme, avant de pouvoir espérer toucher une retraite.
Le travail, qu’on le veuille ou non, est une partie intégrante de notre vie d’humain. Et si, comme moi vous êtes loin d’avoir dépassé la quarantaine, alors cette durée d’activité restante, est supérieur à toutes les années vous avez vécu avant. Enfance comprise.
Contrainte pour certains, il est aussi un moyen de réalisation pour d’autres. Alors comment ne pas être découragé par cette somme colossale ? Comment en faire une force ? Vous l’aurez deviné : tout dépendra de la satisfaction envers votre métier.
L’importance des temps libres
Mais il y a un gros problème avec ce raisonnement. Seulement 5 % des salariés français se sentent pleinement satisfaits dans leur travail.
Pour la grande majorité d’entre eux, l’épanouissement devra être de l’ordre personnel. Comprendre : tout ce qu’il y a autour de cette activité professionnelle. La vie de famille, les sorties entre amis, les passions, les loisirs, etc.
Mais n’avez-vous jamais eu cette impression que toutes ces choses-là étaient superficielles ? Qu’il s’agissait de détails ? La majeure partie de votre temps et de votre énergie est tournée vers un projet qui ne vous appartient pas. Triste réalité, vous ne trouvez pas ?
Salariés : votre vie ne vous appartient pas vraiment
Au risque d’en décevoir certains, vous êtes employés pour réaliser le rêve du dirigeant de l’entreprise. Et non le vôtre. Si vous vous sentez pleinement investi dans votre travail, c’est que le manager a fait du bon boulot.
Certes, vous avez des activités à côté. Vous avez « une vie » en dehors du travail. Mais la majorité de votre vie, n’est-elle donc pas consacrée à ce travail ? 1 607 heures, pendant lesquelles vous vous afférez à résoudre un problème qui ne vous concerne pas ?
Si votre travail vous plaisait au plus haut point, auriez-vous besoin d’avoir une vie, à coté de cette vie ? Bien sûr que non : ce serait un peu comme avoir des vacances, à côté des vacances.
Demandeurs d’emploi : il est encore temps de renverser la donne
Vous cherchez un travail ou un stage ? Ne vous laissez donc pas démoraliser par ce que je viens d’expliquer plutôt, car dans l’histoire vous êtes bien placés. Et oui, contrairement à ce que la société peut penser : le chômage peut être un moment particulièrement productif. C’est le moment parfait pour prendre du recul sur sa vie et de l’orienter vers un objectif qui vous correspond davantage.
Un métier parfaitement cohérent avec vos ambitions et vos rêves par exemple. Enfant, vous rêviez d’être illustratrice ? Reprenez les études ou inscrivez-vous à une formation : il est encore temps. Tant que vous n’avez pas encore purger vos 40 ans de travail « obligatoire », il est encore temps.
Un bien triste constat
Vous allez me dire : « Pierre, tu exagères un peu là, il y a quand même les week-ends, les congés et les jours fériés pour s’épanouir personnellement ».
Parlons-en de ces temps libres. Cinq semaines de congés payés. 30 jours ouvrés, pendant lesquels vous pouvez faire ce que vous voulez. Pendant lesquels vous pouvez vivre sans avoir de contraintes…
Attendez une seconde, ce n’est pas justement ça le principe de la vie ? Être libre de faire ses propres choix et de prendre les décisions qui nous plaisent ? Moi, si quelqu’un me dit « Donne-moi 52 semaines de ton temps et je t’en offre 5 », je cris à l’arnaque. C’est un peu comme se rendre dans une banque pour échanger un billet de 100 € contre un de 10.
« Mais Pierre, tu te fous de nous ou quoi, on a aussi du temps après le travail ! ». Pas faux. Du temps où on est tellement fatigué de notre journée (autant physiquement que psychologiquement), qu’on ne pense qu’à une seule chose en rentrant chez soi : se poser dans le canapé, devant l’ordinateur, son smartphone ou devant sa console de jeux.
Et quoi de plus normal que de se vider l’esprit ? De se changer les idées ? Après tout, c’est bien pour ça que les divertissements existent.
Maigre solution de réconfort : le week-end. Deux jours pendant lesquels on peut vivre, sans être tracasser par la routine professionnelle. Deux jours pendant lesquels on est libre d’organiser nos journées comme on le souhaite. Deux jours de répit. Enfin. Le Graal.
Bon, redescendons les pieds sur terre, deux jours sur sept, ça reste de la radinerie.
Si les personnes âgées pouvaient recommencer leur vie ?
Spoiler alerte n°1 : on a qu’une seule vie.
Spoiler alerte n°2 : et celle-ci passe encore plus vite lorsqu’on se laisse emporter par la routine.
Vous rêvez d’une alternative au célèbre « Métro, boulot, dodo. Reset. Métro, boulot, dodo. Reset again. » ? Rien de moins étonnant, on est plusieurs à se pencher sur le sujet.
Les plus grands regrets des personnes agées ?
« J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi »
« Je regrette d’avoir travaillé si dur »
« Je n’ai pas poursuivi mes rêves et mes aspirations »
Arrivé au seuil de la mort, les choses nous paraissent bien plus lucides que lorsqu’on est jeune, en bonne santé et aux prémices de notre vie d’adulte. Qui n’a jamais entendu son grand-père ou sa grand-mère nous expliquer combien la vie est courte et relativement brève ?
Un peu déprimant tout ça. Comment je m’en sort alors ?
Il n’y a pas trente-six mille solutions. Il suffit de faire un métier qui vous plait et qui vous ressemble. Un métier dans lequel vous vous épanouirez autant professionnellement, que sur le plan personnel. Et pour ça, il va falloir que vous deveniez un peu plus exigeant !
Sinon, vous pouvez aussi essayer le loto, il paraît que ca marche plutôt bien pour les personnes très chanceuses.
Ouais, sauf que…
Si c’était aussi simple, il n’y aurait personne à travailler dans les usines. Et nous ne parlons même pas des pipi-rooms.
Alors qu’est-ce qui nous freine vraiment ? Qu’est-ce qui nous empêche de trouver un tel métier ? Non, je ne vais pas vous ennuyer avec la conjoncture économique du marché de l’emploi, ni même celles des débouché dans tel ou tel secteur.
À la place, je vais juste dire ceci : si le métier existe, c’est qu’il y a une personne qui a réussi à occuper ce poste.
Alors, pourquoi pas vous ? Après tout, vous n’êtes certainement pas plus bête qu’un autre. Astronaute, chanteuse, sage-femme, aux mêmes illustrateurs de bandes dessinées : le plus tôt vous arrêterez de considérer les facteurs extérieurs, le plus tôt vous augmenterez vos chances de réussite.
Si le métier existe, c’est aussi parce qu’il y a une demande. Et c’est justement sur ce point qu’il faut se concentrer. Il faut à la fois que votre offre (à savoir vos compétences) soit cohérente vis-à-vis de celle-ci, mais aussi que vous soyez meilleur que vos concurrents. À ces deux conditions, vous décrochez tous les postes que vous avez toujours rêvé.
La réussite : une question de détermination et d’état d’esprit
La réussite, c’est aussi une question de détermination et d’attitude. Si vous n’avez pas confiance en vous et que vous êtes pessimiste, c’est l’échec assuré.
Je vais vous le dire tout de suite : vous devrez également bosser. Bosser énormément pour réussir. Bosser certainement plus que si vous vous étiez cantonné à cette offre de serveur en fast-food. Si vous n’êtes pas capable d’assumer vos rêves à 100 % ni de vous donner toutes les chances pour y parvenir, alors arrêtez votre lecture ici. Cliquez sur la petite croix en haut de cette fenêtre et passez votre chemin.
Faire face à ses peurs
Nous sommes tous en proie à des peurs. Aussi irrationnelles que rationnelles, celles-ci nous guident et nous permettent d’être particulièrement attentif dans une situation dangereuse. Dans un environnement hostile, ce sont elles qui vont nous aider à fuir.
Pourtant, il arrive parfois que notre cerveau se trompe en nous faisant croire qu’une situation est dangereuse.
Un exemple ? Imaginez-vous tout quitter : votre appartement, votre famille, votre job, votre amoureux ou amoureuse, vos études, pour vous rendre à l’autre bout du monde et commencer une nouvelle vie là-bas. Au Japon par exemple.
La peur de l’inconnu, la peur du changement et la peur de l’insécurité vont alors essayer de vous convaincre que vous n’avez rien à faire au pays du soleil levant. Vous allez alors stresser à mort. Trois mois plus tard, vous n’aurez pas bougé. Le Japon, ce sera pour une prochaine fois (même si au fond de vous, vous savez que vous dîtes ça pour vous rassurer : Un « peut-être », vaut mieux qu’un « jamais »).
Pas besoin de se lancer à l’autre bout du monde pour expérimenter ses peurs : il suffit de penser à reprendre les études, pour qu’elles reviennent.
« Mais qu’est-ce que je vais faire en attendant ? »
« C’est une blague, comment vais-je gagner ma vie ? »
« Et mon père, il va sauter au plafond en apprenant ça ? »
Si vous voulez vivre vos rêves, vous allez devoir les affronter un moment ou à un autre. De même que la pression sociale. Tout quitter pour changer de vie, n’est pas aisé, mais n’en demeure pas moins possible.
Avant L’Entretien Téléphonique, il y avait…
Bien avant d’avoir créé L’Entretien Téléphonique en 2016, et de m’être installer à mon compte, je multipliais les petits boulots et les temps partiels en plus de mes études. Mon master en poche, j’ai fait comme tout le monde : j’ai postulé à de nombreuses offres d’emploi. Sans trop me poser de questions, j’ai accepté la première réponse positive qui venait. Une entreprise d’e-commerce basée en Autriche.
Là-bas pareil, je ne me suis pas trop posé de questions. La vie était assez facile et le dépaysement autrichien rendait cette expérience intéressante. Après plusieurs mois bien établis, j’ai réalisé que quelque chose me manquait. Du temps pour moi. Pour mes passions. Mes loisirs.
Avec consternation, je réalisa que même en dehors du boulot je pensais «boulot». C’est comme si, la culture d’entreprise avait tellement déteint sur moi que j’étais devenu productif, même pendant mon temps personnel. Sans toutefois gagner un centime, bien sûr.
C’est horrible en y repensant, vous trouvez pas ? Tel un zombie, les jours, les semaines et les mois passaient sans que je n’avais de prise sur eux. Je me sentais dépossédé de ma vie. Comme si mon temps était aspiré.
Ni une ni deux, j’ai tout quitté sans me retourner. Plus facile à raconter qu’à faire, je vous l’accord. Pourquoi ce revirement ? Pour me lancer dans un road trip au Canada à bord d’un van aménagé, un vieux rêve que j’avais en tête depuis longtemps. Quitter cette situation confortable, mes amis locaux et ce CDI relativement bien payé a été un véritable challenge.
Affronter ses peurs n’est jamais facile, d’autant qu’il est parfois difficile de trouver des personnes capables de comprendre nos décisions. Moi aussi j’avais peur du changement, de l’inconnu, de ce qui m’attendrait après ma démission. Mais je réalise maintenant que c’était une peur irrationnelle : une situation qui n’avait rien de dangereuse. Ce qu’il fallait ? Une bonne dose de courage et de préparation.
Une situation que je n’échangerais pour rien au monde
Et maintenant ? Je suis coach en entretien, mais surtout : digital nomad. Concrètement, je travaille énormément plus et je gagne nettement moins bien ma vie, mais je peux profiter d’une ressource qui qui m’était défendue avant. Le temps. La liberté d’organiser mes journées comme bon me semble. Hier je travaillais depuis la Chine, aujourd’hui je suis sur les routes de France et demain je serai probablement en Thaïlande.
Tous ces gourous du net qui vous disent que devenir freelance numérique est aisé, vous mentent. Il est vite facile de s’éparpiller dans des projets et d’accorder trop d’importance à des broutilles.
Sans contraintes géographiques, je peux travailler depuis n’importe quel pays, pourvu que la connexion Internet soit bonne. La route n’a pas été facile et il me reste du chemin à faire avant de pouvoir m’établir de façon stable. Mais finalement, ce n’est pas la destination mais le voyage pour y parvenir qui compte. Je m’éclate dans ce que je fais et l’épanouissement professionnel est au rendez-vous. Quoi demander de plus ?
Concrètement : comment trouver l’emploi qui vous ressemble ?
Si moi j’ai réussi à le faire, vous en serez tout autant capable. La première étape est de bien prendre le temps de vous connaître, et d’identifier vos passions vos ambitions, et la vie que vous souhaitez vous construire. Une fois ces idées écrites noir sur blanc, il ne vous restera plus qu’à mettre en place une stratégie bien définie et cohérente avec votre projet.
Vous n’y arriverez certainement pas du premier coup. Il faudra probablement beaucoup de temps et de l’énergie, mais croyez-moi : le jeu en vaut la chandelle. Après tout : c’est votre vie qui est en jeu. Vous êtes le capitaine de votre vie, s’il y a bien une personne qui peut la gouverner, c’est vous et personne d’autre.
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A propos de l'auteur : Pierre
Pierre est coach entrepreneuriat et consultant web-marketing. Mais ce n'est pas ce qu'il faut retenir....
Avide d'aventure et de découvertes, il explore régulièrement le monde en
expatriation, en sac à dos ou en van aménagé. Il est ce que l'on appelle un Digital Nomad.
Il créé L'Eskimo en 2016, pour encourager les jeunes de moins de 30 ans à oser se mettre en quête du job de leurs rêves. En savoir plus...
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